Alors que la loi de 2001 prévoit pour tout enfant scolarisé, trois séances annuelles d'éducation à la sexualité, la réalité est disparate. En effet, "moins de 15 % des élèves en école primaire et au lycée et moins de 20 % au collège reçoivent les trois séances annuelles prévues par la loi".
Ces lacunes ont des répercussions sur le développement de l'estime de soi, la réducation des infections sexuellement transmissibles ou encore la prévention contre les violences subies. De fait, l'éducation à la sexualité relève de l'intérêt public.
Le Collectif, composé de 10 associations œuvrant dans le champ de l'éducation sexuelle, s'est réuni pour publier 46 recommandations.